THEATRE

Quand je pense qu'on va vieillir ensemble [COMPLET]

Les chiens de Navarre

Mercredi 20 janvier 2016 à 20h30 | ONYX

Attention, ces chiens sont vifs, fougueux, féroces et extrêmement talentueux.  

Avec rage et dérision, ils défont les codes du théâtre hérités depuis l’antiquité et explosent sans aucun complexe les pastiches des vieilles comédies de boulevard. En partant d’une écriture de plateau collective et improvisée les comédiens se créent une place d’une justesse et d’un à-propos hors du commun. Cet élan, comparable à celui d’une meute joueuse et cruelle, entraîne dans son sillage le spectateur à se déchaîner devant la représentation que nous offre le monde des humains.

Ce soir, devant nous, ils s’attaquent à l’inéluctable : nous allons vieillir ensemble. En couple, peut-être, avec les autres certainement et avec eux-mêmes assurément. Cette fable sociétale n’est pas tendre avec une communauté qui s’invente une foultitude de groupes de paroles, de coachings du langage, de formatages du bien-être pour ces humains qui doivent trouver des codes d’intégration à cette machine libérale et omnivore. La pièce construite sur une succession de sketchs de situations brutales, poétiques, violentes, drôles, grotesques et émouvantes nous fait ainsi naviguer du rire aux larmes sans crier gare.

Pour la première fois dans notre région, LE passage des chiens de Navarre à ONYX, marquera-t-il les esprits comme à chaque à fois qu’ils se sont produits ailleurs en France ? Oui, nous n’en doutons pas.

LA PRESSE

« Rassemblés en collectif par Jean-Christophe Meurisse en 2005, ces huit-là ont non seulement des dégaines singulières mais des parcours éclectiques, venus de la philosophie, des arts plastiques, de Normale sup comme des conservatoires d’art dramatique. Dès qu’ils apparaissent, ils racontent d’autres histoires par-delà les histoires. Bouleversent par-delà le rire ; ou apaisent par-delà le tragique ». Télérama – Fabienne Pascaud – 25/03/2013

« … Les chiens de Navarre retiennent l’attention allant jusqu’à convaincre et à séduire parce qu’ils arrivent à donner une profondeur aux sujets qu’ils abordent : à force de provocation, ils la retournent. Le Monde – Brigitte Salino – 22/05/2013